Ce mois ci, nous vous présentons Karen Quintin. Responsable du Campus de Quimper, elle s’est prêtée au jeu des questions / réponses !
Très active dans l’écosystème territorial, Karen revient sur son parcours, les actualités de l’école ENI et son rôle aux côtés de la French Tech Brest +.
Peux-tu te présenter, nous présenter l’ENI et nous parler de vos actualités ?
Après une formation initiale en chimie et en informatique, j’ai travaillé pendant plus de 15 ans dans le domaine scientifique, plus particulièrement dans la lutte contre les pollutions accidentelles de l’eau. En 2017, par passion pour le numérique et le partage des connaissances, j’ai rejoint l’équipe de ENI Ecole pour participer au développement du Campus de Quimper, ancré sur un territoire qui m’a toujours été cher.
Les besoins des entreprises en termes de recrutement sont réels à la pointe bretonne comme partout en France. Nous avons démarré par une promotion de développeurs.euses dans les locaux de La Cantine Quimper avec 15 apprenants.es… et à ce jour, nous avons formé et intégré dans l’emploi plus de 460 personnes au travers de 32 promotions dans nos propres locaux !
L’aventure continue, nous avons plusieurs rentrées dans les semaines à venir sur notre Campus de Quimper sur différents formats (longs et diplômants, ou bien courts et qualifiants) dans les domaines du développement, du test, du système & réseau et du support.
Comment accompagnez-vous les entreprises du territoire dans leurs besoins de recrutement sur les métiers du numérique ?
Nous dispensons des formations dans le domaine du système & réseaux, de la cybersécurité, du développement et de la data pour des cursus allant du bac +2 au bac +5 mais aussi sur des dispositifs courts (types POE et AFC) pour accompagner les entreprises du territoire sur des métiers et des technologies particulières (Technicien.ne Help Desk, Développeur.euse Java, métier du Test Logiciel, …).
Nous accueillons des étudiants.es en poursuite d’études initiales et des personnes en reconversion professionnelle au travers de cursus en alternance ou en continu. L’ensemble de nos formations est financé à 100% (Région Bretagne, Pôle Emploi, OPCO, …) et reconnu par l’Etat.
Nous aidons les entreprises dans leurs recrutements en leur proposant des stagiaires, des alternants.es et des embauches en CDD / CDI. Nous leur apportons une réponse appropriée à leurs besoins : Jobdating, formations sur mesure, mise en place de promotions spécifiques, etc.
L’ENI participe et coorganise différentes actions aux côtés de la French Tech Brest +, quelle est l’importance de cette collaboration et de cet ancrage territorial selon toi ?
La volonté commune, entre ENI Ecole et la French Tech Brest +, de faire bouger les lignes sur la thématique de la place des femmes dans le numérique a permis à l’événement « Femmes & numérique » de naitre en 2017. Ce rendez-vous, désormais devenu un classique à l’automne et rassemblant plus de 250 personnes, a pour objectif de fournir le maximum d’éléments à des personnes en reconversion pour qu’elles aient toutes les cartes en main pour aller vers un domaine accessible à toutes et à tous. Il reste encore de nombreux stéréotypes qui empêchent, notamment les femmes, de se lancer dans le numérique : « domaine réservé aux hommes », « il faut être fort en maths », « avoir au moins un bac +5 », « de pas avoir de vie sociale », ….
Par ailleurs, l’équipe de ENI Ecole est ravie de collaborer chaque année avec la French Tech Brest + lors d’événements, tel que le Job Connect, en participant ou en animant des ateliers, des tables rondes et tout autre format innovant dont la French Tech a le secret.
Tu as récemment intégré le board de la French Tech Brest + en tant que référente parité, peux-tu nous partager ton point de vue sur la place des femmes dans le numérique en 2023 ?
Je suis ravie d’intégrer le board de la French Tech Brest + qui représente pour moi un bel espace d’échanges entre acteurs du territoire qui ont envie de participer à la mise en valeur de l’innovation au travers de talents locaux et de faire bouger les lignes sur différentes thématiques.
En 2023, je constate, hélas, que la place des femmes dans les métiers du numérique n’est pas encore à la hauteur de nos objectifs… mais les choses bougent depuis quelques années grâce à une prise de conscience collective, il ne faut surtout pas baisser la garde pour que, dans les années à venir, ce ne soit plus un sujet !