ACTUALITÉS
Connaissez-vous Guillaume Vasse ?

Ce mois ci, nous vous présentons Guillaume Vasse. Directeur du Développement Numérique du Groupe Télégramme, il s’est prêté au jeu des questions / réponses !

Membre clé de l’écosystème breton, Guillaume vous partage son parcours, la mission du Télégramme et son ressenti quant à son intégration récente dans le board de la French Tech Brest Bretagne Ouest.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

 

Diplômé de Neoma (Rouen) j’ai rejoint le monde des médias dès ma sortie d’école. J’ai travaillé pendant 15 ans dans l’audiovisuel sur des fonctions de monétisation, chez Mediavision, NRJ Group, Skyrock et NextradioTV (RMC, BFM).

Mes premiers pas dans le numérique datent de 2000 en tant que chef de projet sur le site de la régie du Groupe NRJ. Chez Skyrock je contribue au développement de la monétisation des blogs en France et à l’international. En 2011 je suis recruté par  Sud Ouest pour y prendre la direction du numérique. En 2016 je crée au sein de Sud Ouest l’accélérateur de startups Théophraste et m’implique dans la vie de l’écosystème bordelais de l’innovation.

En 2021, je rejoins le Groupe Télégramme pour y développer le numérique à la fois de façon organique et via de la croissance externe. Je suis basé à Morlaix.

Tu as rejoint le groupe TELEGRAMME en 2021 et tu étais auparavant localisé en Nouvelle Aquitaine et également impliqué dans la French Tech Bordeaux. Peux-tu nous en dire plus sur ta mobilisation dans la dynamique French Tech et ce que tu souhaites apporter et/ou voir se concrétiser pour la French Tech Brest Bretagne Ouest ?

 

La French Tech est un outil unique pour mobiliser l’ensemble des ressources d’un écosystème. Ce qui me frappe depuis le début dans la dynamique French Tech c’est la capacité d’entraide, de mise en commun d’expériences au service de l’innovation. Je pense que les entreprises établies, PME, ETI, grands groupes sous-estiment ce qu’elles peuvent apporter à de jeunes entrepreneurs. Il ne faut pas opposer l’ancien monde et le nouveau. In fine, les problématiques de développement opérationnel, d’équilibre économique et de trésorerie sont communes à toutes les structures quelle que soit leur taille ou leur maturité et en ce sens nous vivons tous dans le même monde. Nous devons développer les rencontres entre entrepreneurs nouveaux et établis, susciter les échanges, les retours d’expérience. Tout le monde a quelque chose à retirer de ces échanges.

 

La spécificité de la French Tech Brest Bretagne Ouest, comparée à d’autres écosystèmes comme Bordeaux, c’est son maillage territorial. Être présent à la fois sur Brest, Quimper, Morlaix, Lannion et Plouzané est un défi en matière de développement d’un collectif mais cette diversité est également porteuse d’une grande richesse. En tant qu’acteur implanté sur une vingtaine de territoires en Bretagne nous mesurons bien cet enjeu.

 

L’autre grand sujet qui me tient à cœur c’est le recrutement. Nous avons tous besoin de profils experts en marketing digital, développement, gestion de projet, data. Nous devons tous nous mobiliser, entreprises, structures d’accompagnement, écoles, acteurs publics, pour attirer les talents en Bretagne, au besoin en allant les chercher là où ils se trouvent. Nous avons de nombreux atouts à faire valoir et les besoins sont immenses !

Pour un grand groupe de presse tel que le TELEGRAMME, les enjeux sont forts autour de l’innovation et la digitalisation. Peux-tu nous en dire plus sur votre rapport à l’innovation et les relations que vous entretenez avec les startups ?

 

La mission du Groupe Télégramme est de faire grandir le lien social et la vie en société. Que ce soit dans les médias et la communication, l’emploi, le recrutement et la formation, les événements sportifs et culturels, l’innovation est le moteur de notre développement. En pratique, celle-ci s’exerce à travers une politique ambitieuse de croissance externe. Nous investissons directement et indirectement (via les fonds West Web Valley d’Epopée Gestion notamment) dans des entreprises à fort potentiel de croissance.

En tant que groupe indépendant et familial, nous inscrivons notre action dans la durée. Nous cherchons à construire de façon durable. Le succès d’HelloWork, 1er acteur français de l’emploi et de la formation et filiale à 100% du Groupe Télégramme, en est un exemple significatif.

 

Mais l’innovation n’est pas qu’un sujet technique. Nous innovons également à travers nos engagements sociétaux, qu’il s’agisse de notre objectif “0” carbone dès 2030 dans l’événementiel sportif, de la promotion de la mixité avec la Transat Paprec ou de la réduction de notre impact global avec la nouvelle rotative que nous avons inaugurée l’an dernier à Morlaix.

 

Riche de 1200 collaborateurs, le Groupe Télégramme propose une large palette de métiers et d’opportunités sous forme de stages, d’alternances et de recrutement. A titre d’exemple, 1500 étudiants, issus de 30 écoles du territoire participent chaque année à des raids commerciaux pour développer l’abonnement au journal. Ces opérations sont de véritables incubateurs de compétences puisque 50% de nos équipes commerciales en sont issues.

Ouest Startups : on vous dévoile les projets de l...

Ils composent la 11ème promo du programme Ouest Startups depuis le mois de mars.

Le Job Connect c’est le 11 avril !

Rendez-vous dans 1 mois pour le Job Connect, un événement local dédié à l'emploi et la (...)

Startups & Recherche Public : contactez Ouest...

Découvrez un nouvel acteur référencé sur notre plateforme French Tech Central. Ouest (...)